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 Azzaro Calabrese - First Admin

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Azzaro Calabrese
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MessageSujet: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 19:59

▬ COMMENÇONS EN DOUCEUR.

    Azzaro Calabrese - First Admin Jrm3
    © Stefnini
      IDENTITE : Comment ne pouvez-vous pas connaître mon nom ? Vous l’avez forcément lu sur quelque journal local…Non ? Même pas ? AZZARO CALABRESE, ça ne vous dit rien ? Ah, je me disais aussi ! Oui, je suis bien le fameux mafieux. Ça vous en bouche un coin, pas vrai ? On me surnomme LA BALAFRE, en raison de la vilaine cicatrice imprimée au niveau de mon œil droit. Je suis ORIGINAIRE D’ITALIE, et italien pure-souche évidemment, mais de NATIONALITE AMERICAINE. A l’heure où je vous parle, je suis CELIBATAIRE, HETEROSEXUEL de surcroît, et comptant bien le rester…imaginez si je me marie, je vivrai un Enfer, haha ! Les femmes souffrent toutes d’un syndrome étrange, appelé fièvre acheteuse…et même si je suis DEMESUREMENT RICHE, je ne voudrais pas dépenser des millions en futilités. Riche, je le suis comment à votre avis ? Je suis le DON de COSA NOSTRA, et je gagne mon argent le plus…malhonnêtement du monde ? Allons…ça n’a rien d’étonnant. En plus de ça, je coule des jours heureux loin de la taule, même si mes CIBLES PRINCIPALES, ce cher MAIRE et ce cher HUNTER comptent m’y envoyer…
      COMPÉTENCE CHOISIE : Stratégie.
      THEME MUSICAL : Sirenia - A Mental Symphony ♫♫♫


▬ BALANCE LA SAUCE, J’ECOUTE ATTENTIVEMENT.

    Voir la suite XD


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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 20:48

Azzaro Calabrese - First Admin 84121328



    « …il fera chaud à Miami aujourd’hui, vingt degrés le matin et quarante degrés l’après midi. Quant à la météo des plages, une mer calme à dix-huit degrés vous attend, alors n’hésitez pas à… »

    Je coupai le contact de ma Ferrari et soupirai longuement. Les gens ne cessent de se plaindre de leur vie merdique, mais eux ont le temps d’aller à la plage, contrairement à moi. Franchement, j’aimerais mieux me jeter à l’eau, au lieu de courir à travers toute la ville, fringué d’un costar noir sur lequel le soleil s’acharne à longueur de journée. Mais voila, on ne choisit pas sa vie…soit on appartient à la famille des crevards lambdas, soit on appartient à la classe supérieure, et on se fait connaître d’une manière ou d’une autre. Dans mon cas, en cambriolant des banques, en trafiquant de la drogue, et en brassant de l’argent sale.

    D’ailleurs, ce matin-là, j’avais justement rendez-vous avec un banquier chargé de blanchir ledit argent sale. J’espérais vraiment ne pas avoir à faire à une fiotte capable de mouiller son pantalon à la seconde même où il me rencontre –je parle en connaissance de cause, auquel cas je risquais de m’énerver. Et vous le savez sûrement, on n’énerve pas un Calabrese sans dealer avec le croque-mort.

    Soit. Je m’emparai de mes lunettes de soleil, récupérai une serviette bourrée de documents cryptés, puis sortis de mon palace ambulant. Et là, la claque en pleine gueule. Je ne vous raconte pas le choc de température entre l’intérieur et l’extérieur de mon bijou…bon sang, on ne pourrait pas inventer la clim à grande échelle ? Ceci dit, même si ma couleur de peau ne trahissait pas mes origines, un sang d’italien pur-souche irriguait mes veines. Et nous autres, les italiens, sommes…comment dire…immunisés ? Oui, on va dire ça comme ça. Immunisés contre la chaleur intense. Aussi pouvais-je porter de l’Armani à manche longue, en plein été, sans risquer d’empester la sueur –surtout avec un déodorant plutôt efficace. Ça, mes amis, ça s’appelle la classe.

    Sans aucune précipitation, je sortis du parking souterrain où je venais de me terrer et rejoignis un petit hôtel de luxe placé à l’angle du boulevard. J’en poussai les portes vitrées et me rendis à la réception. Là, une jolie demoiselle m’indiqua la chambre de mon « associer », non sans hésiter à me reluquer un peu, comme elles le faisaient toutes à c’t’âge là…tsss, elles réussiraient encore à me faire passer pour un play-boy milliardaire.

    Plus je me rapprochai du banquier, plus je flairais son anxiété. Je l’imaginais tourner en rond, répéter son « texte », se demander s’il devait ou non me servir à boire, trier les choses à dire et à ne pas dire…Bref, je l’imaginais spéculer sur ma réputation, et en chier des sabliers de la taille de Big Ben. Et comme je l’avais prévu, il attendait derrière la porte…aussi l’ouvrit-t-il sans même me laisser toquer. Je restai interdit un instant, puis fixai ce type. Peuh, encore un grand dadais capable de me regarder de haut, même si je pouvais aisément l’envoyer mordre la poussière d’un seul geste. D’accord, je n’appartenais pas à la caste des gratte-ciels humains, et la plupart des types avec qui je bossais me battaient largement en taille ; néanmoins, prenez bien en compte le dicton, plus c’est grand, plus c’est con. Avec mon mètre soixante-douze, je n’atteignais franchement pas des records, mais ça me permettait de foutre les grandes perches dans une situation gênante, car…

      « Baissez-vous, vous êtes trop grand.
      Ah euh…Il sembla perturbé, et surtout très confus. Mais tout de suite mons…
      Don.
      Euh oui, Don…tout de suite Don Calabrese… »


    Ne disposant pas d’autre alternative, notre homme s’agenouilla et se déplaça ainsi. Je me régalai du spectacle, me retenant difficilement d’en rire, et m’installai au sein d’un fauteuil confortable sans attendre l’autorisation de m’asseoir. Et puis quoi encore.

      « Asseyez-vous, je vous en prie. » Dis-je calmement, désignant le siège en face de moi.


    Le type en vint même à me remercier. Il obéit et ne bougea plus, de peur de m’exaspérer sans doute. Quant à moi, je sortis mon paquet de clopes et demandai, le plus poliment du monde.

      « Ça ne vous dérange pas si j’allume une clope, n’est ce pas ?
      Non, non-non, bien sûr ! Faites comme chez vous… »


    Alors je fis comme chez moi. Je sortis une clope de son paquet, la glissai entre mes lèvres et en couvris l’extrémité de façon à l’allumer. Le banquier suivait le moindre de mes gestes, comme si sa vie en dépendait, et alla jusqu’à cligner des yeux lorsque la flamme de mon briquet vint embraser le tabac. Puis j’en claquai la capsule, et le type sursauta. Cela m’amusa au point de m’arracher un pouffement de rire suite auquel je fixais le type sans mot-dire. Finalement, je pris la parole.

      « Dites-moi, monsieur Stark…sauriez-vous me décrire ?
      Vous…vous décrire ?
      Oui, me décrire. Physiquement je parle.
      Eh bien…vous êtes plutôt de p…Je le fusillai du regard. Vous êtes plutôt de grande taille et…et vous n’avez pas une carrure d’armoire à glace, même si à bien vous regarder, vous semblez posséder une certaine musculature en accord avec votre poigne de fer…
      Oui, mais encore…
      Vous avez une peau très blanche et…et beaucoup de tatouages, dont certains provenant de votre séjour en…
      En ? Allez-y, dites-le.
      …de votre séjour en prison.
      Je dirais plutôt « de mon séjour en cage, entouré de bâtards immondes incapable de se comporter comme des hommes et non comme des animaux », m’enfin ça revient au même. Continuez.
      Ou…oui. D’ailleurs euh…en plus des tatouages, vous avez hérité de quelques cicatrices, dont une au niveau de la mâchoire, vestige d’une…
      D’une bagarre durant laquelle un putain de blackos a tenté de me massacrer à l’aide d’une lame de rasoir, jusqu’à se prendre un couteau breveté dans la nuque.
      Oui…sinon euh, vous…enfin vous avez quasiment un œil en moins à cause d’un accident survenu lors de votre règlement de compte avec Elektra Davidoff, suite à l’assassinat de l’ex-maire…Cela vous a défiguré…mais vous restez beau hein ! Votre visage émacié, ses formes anguleuses, et vos yeux gris…enfin votre œil, huhu…
      Ola, du calme, je n’ai pas un œil en moins. La cicatrice passe pardessus et altère ma vision, mais cela n’a rien de franchement grave. Vous devriez cesser de lire les journaux mon cher.
      Pardonnez-moi…vous avez raison, je n’ai pas bien regardé…Enfin je le maintiens, vous restez tout de même très beau et…
      Cessez le cirage de pompes, je vais finir par vous croire gay. Je soufflai un jet de fumée et souris. Eh bien vous voyez ? Vous ne décrivez pas le Diable, alors pourquoi tremblez vous ainsi ? J’ai l’impression de rencontrer un joueur de claquettes…ou de maracas, au choix. »


    Je ris, et mon interlocuteur jugea bon de m’imiter, même s’il s’agissait plus d’une réaction nerveuse. Après ça, je tirai une nouvelle taffe et laissai la fumer s’échapper de mes narines, tout en parlant.

      « Bien, trêve de plaisanterie mon ami. Discutons affaires. »


    Discutons affaire. Quand cette phrase traverse la barrière de mes lèvres, des heures et des heures de discussions fiscales s’annoncent, même si cela n’a pas franchement d’utilité, dans la mesure où je sors toujours vainqueur…et plus riche. Inutile d’aborder la question du fric avec moi, vous vous frotterez forcément à quelqu’un de trop fort pour vous. Certes je suis un stratège hors du commun, et j’arriverais à faire pâlir un général, mais lorsque je dois user de ce talent dans le but d’amasser encore plus de thune, je deviens une bête redoutable. Ledit talent en agace plus d’un d’ailleurs, ce cher Hunter notamment…et surtout le maire. Je leur file toujours entre les doigts, à l’un comme à l’autre, et ça les rend malade. Je ne veux pas retourner en taule, le comprendront-ils un jour ? Sûrement pas, vu leurs caractères d’ânes bâtés.

    La taule m’a transformé en je-ne-sais-quel animal, mais en un fauve, ça on ne peut en douter. Avant de finir à l’ombre, j’entretenais un cynisme et un sadisme maladif, mêlés d’une sorte d’amour du risque, de la nouveauté. Après avoir examiné une cellule de plus près, ce cynisme et ce sadisme ont augmenté. Quant à l’amour du risque, le voila encore plus présent, et encore plus fort. Certains feraient dans leur froc si on les déclarait « ennemi public numéro un », eh ben moi, ça me rend complètement hystérique. D’accord je finirais sur la chaise électrique si on me chope, et alors ? On crève tous un jour, mais moi au moins, on se souviendra de mon nom, comme on se souvient encore du célébrissime Al Capone.

    Evidemment, je ne suis pas le gangster façon latino, avec le M16 au bras gauche et la pétasse au bras droit ; ni le parrain bien gras fourré dans son fauteuil de satin, le gros Havane au bec et le .44 Magnum sur les genoux. Sortez-vous ces putains de préjugés du crâne, on ne joue pas sur le plateau de Sin City ou de je-ne-sais-quel film à deux balles. Vous me voyez franchement peser plus de cent kilos et passer mon temps devant un bureau à donner des ordres à des types capables de me buter sans trop se fatiguer ? Non, bien sur. Mes types me craignent, me respectent, et osent à peine prononcer mon nom, de peur d’attirer mon attention. Je vois tout, je sais tout, j’entends tout. Miami m’appartient, et ces putains de ruskov ne me la voleront pas. J’adore inspirer la terreur et le respect, ça me vivifie. Ceci dit, un peu de provoc de temps en temps me donne un os à ronger, et dévoile le cran de mon adversaire pardessus le marché. Il faut du cran à Miami…et si t’en a pas, tu peux tout de suite t’en tirer une.

    Pourquoi faut-il du cran à Miami ? Imagine, tu tombe sur un type comme moi, je dis bien comme. Si tu tombe sur moi, ça change forcément la donne. Enfin bref, tu tombe sur un type comme moi…manipulateur, menteur, tricheur, orgueilleux, jaloux…très jaloux…etc. etc. tu fais quoi ? Non, tu ne vas pas pleurer chez ta mère. T’as des roubignoles et tu le montre, sinon t’arriveras jamais à te faire respecter. Comment je fais, moi, à ton avis, avec tous ces pitbulls armés jusqu’aux dents ? Je leur montre qui est le patron, point barre. Ça implique une poigne de fer, du franc parlé, et surtout…un caractère sans pitié. Je ne fais pas dans le détail, d’ailleurs on peut m’attribuer la devise « Tu me touche, j’te bouffe », haha.

    Néanmoins, si je me comporte ainsi avec ces messieurs, je change radicalement en compagnie de ces dames. En deux mots, je deviens autre. Les femmes…ah les femmes, elles parviendraient à dévoiler ma perversité si bien enfouie. Très franchement, je ne serais pas contre la présence d’une jolie créature attentionnée lorsque je passe des heures et des soirées entières à plancher sur des plans ou de la paperasse mafieuse. J’entends quoi par « attentionnée » ? Nan mais je ne vais quand même pas te faire un dessin ! Je suis célibataire et j’en profite. Si je me mariais, et si jamais ma moitié ne valait pas un clou, je devrais me procurer des maîtresses. Or, comme tu le sais sûrement, l’adultère est interdit au sein de Cosa Nostra. Alors vive les relations d’un soir ! Enfin, surtout ne va pas t’imaginer des choses…Je ne vais quand même pas fréquenter des putes, ça va pas la tête ? Elles ne valent rien, et je vaux trop pour elles. M’enfin, me marier ne me tuerait pas non plus, remarque. Un séducteur comme moi ne devrait pas trop peiner à trouver chaussure à son pied, pas vrai ? Bah, on verra bien.

    Bref. Au terme de notre rendez-vous, le banquier perdit au moins la moitié de son hydratation corporelle, à force de suer d’angoisse à chacune de ses propositions. Quant à moi, j’en sortais plutôt content, car je venais encore de m’enrichir de dix-millions de dollars. Je suis décidément imbattable.

    Je me levai. Le banquier fit de même et s’agenouilla devant moi, de peur de me battre en taille encore une fois, et de vilainement m’offenser. Je classai mes documents, les rangeai dans ma serviette et bouclai celle-ci avant de serrer la main du banquier.

      « Ce fut un plaisir, monsieur Stark. J’espère recevoir mon argent dans les plus brefs délais. Et n’oubliez pas, si jamais vous parlez…
      – Oui, oui-oui mons…Don ! Je garderais le silence ! Vous n’êtes jamais venu et nous ne nous connaissons pas !
      Très bien, visiblement on vous a déjà informé des modalités de notre rencontre. Néanmoins, si les flics venaient à m’emmerder, même si vous n’avez rien dit, je serais obligé de vous tirer une balle…ou de vous écarteler, comme vous le voudrez. Je lui souris d’un air jovial et ajoutai. Au revoir monsieur Stark, passez une bonne journée. »


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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 20:48

    Je sortis le plus naturellement du monde et entendis le type souffler de soulagement derrière moi, après avoir fermé sa porte bien sûr. Haha, je faisais toujours autant d’effet ! Décidément, je ne me lasserais jamais de ce petit jeu. J’en souriais de satisfaction, mais perdis vite mon enthousiasme lorsque je rejoignis ma voiture…Un putain de flic rôdait autour et semblait l’examiner, dans le genre « j’ai déjà vu cette caisse quelque part ». Je gardai mon calme et m’approchai doucement, jusqu’à demander.

      « Puis-je vous aider, monsieur l’agent ?
      C’est votre voiture ? Dit-il en désignant mon bijou de l’index.
      Oui, c’est ma voiture. Cela vous poserait-il un problème ?
      Non, pas vraiment...j’aime la belle mécanique, surtout en ce moment.
      Surtout en ce moment… ? Répétai-je en arquant un sourcil.
      Oui…ce genre de véhicules n’appartient pas toujours à des personnes honnêtes. De nos jours, la richesse et l’honnêteté ne sont pas deux valeurs compatibles à Miami, vous ne croyez-pas ?
      Me penseriez-vous malhonnête ?
      Non, mais je tiens tout de même à vérifier votre identité et la carte grise de ce véhicule.
      Mais je vous en prie…


    Je m’emparai de mon portefeuille et en sortis ma –fausse carte d’identité, sans oublier la –fausse carte grise de ma voiture. Je tendis tout ce bordel falsifié au flic et le laissai examiner, sans montrer aucune anxiété, aucune angoisse, aucun stress.

      Luca Visconti ? Le propriétaire du Venezia ?
      Lui-même, monsieur.
      Je vous pensais plus grand…


    Touché.
    Bordel de merde, il me manquait à peine deux centimètres par rapport à lui ! Calme Azzaro, calme. Ce flic te cherche, à coup sûr il a deviné.

      On vous voit beaucoup dans les journaux ces temps-ci. Vous gagnez de nombreux prix gastronomiques, vos cuistots doivent être les meilleurs de toute la Floride.
      Les meilleurs de toute l’Italie, pour être exact.
      Vous dirigez une vraie mafia de cuisiniers, en ce cas, haha.
      Seriez-vous en train de sous-entendre quelque chose ? Répondis-je posément, glissant une main dans mon veston, de façon à attraper un petit boitier destiné à émettre des ondes censées brouiller le signal des caméras de surveillance. Après quoi, je la posai sur mon flingue, et ne le lâchai plus.
      Rien de bien méchant, puisque vous êtes honnête, mon cher monsieur. Cependant, vu la vague de crime abattue sur la ville, je vais devoir vous emmener au poste afin de vous poser quelques questions, à propos de votre restaurant notamment…vous devez bien savoir quelques petites choses sur vos clients italiens.


    Bon, là, j’en ai marre. Trêve de plaisanteries.

      Ça je ne crois pas, monsieur l’agent. D’un geste, je sortis mon 92 et lui plaquai sur le crâne. Tu m’excuseras, poulet, mais je n’ai pas le temps de chercher des œufs au poulailler. »


    Je ne lui laissai pas le temps de bouger. D’abord, je lui flanquai un bon coup de barre sur le crâne, de façon à l’assommer, et l’achevai d’une balle entre les deux yeux. J’aurais pu le liquider d’un seul coup, seulement je ne voulais pas asperger sa cervelle sur mes fringues, et attirer l’attention de tout le monde sur moi. Bah ouais, pense un peu pratique, crétin. En plus de ça, j’avais rendez-vous avec une demoiselle, et la convenance m’interdisait de débarquer avec des morceaux de flic plein la tronche. Le sang ne m’effraie pas, la mort non plus, et le meurtre ne réchauffe en rien mon sang glacé. Je ne pleurerais jamais un mort, sauf s’il s’agit d’une personne de ma famille, et encore. Sincèrement, je me pense incapable de verser une seule larme, quelque soit la situation. Ma vie m’a sûrement privé de sentiments, je n’en sais rien, et je ne veux même pas savoir. Pourtant, lorsque je tue, je me sens bien…et je ne peux m’empêcher d’admirer mon travail avant de déserter la scène du crime. Bon, d’accord, je ne suis pas un artiste meurtrier, et je tue le plus souvent d’une seule balle…entre les deux yeux, ou en plein cœur, selon l’envie. Vas-y, dis-le, je suis un psychopathe. Et alors ? Je n’en ai strictement rien à foutre. Après tout, il faut être un loup et non un agneau, pour survivre à Miami.

    J’aime posséder le pouvoir démiurgique de décider de la vie ou de la mort de quelqu’un. Les hommes sont faibles et pathétiques, alors autant tenter de se hisser à la hauteur de Dieu, en s’appropriant ses pouvoirs. Ne vas pas croire des conneries, je ne me prends pas pour Dieu, loin de là. Je n’irais pas jusqu’à porter le nom d’une entité inexistante. Seulement…je n’apprécierais pas d’appartenir à la masse, à la plèbe, à la populace vulgaire amatrice de jeux du cirque. Après tout, la guerre des mafias se limite à ça…des jeux du cirque. Alors je me suis forgé mon propre groupe, mon propre clan. Des personnes à part, avides de ce pouvoir, de cette individualité, de cette identité unique. Et ce midi, j’allais en rencontrer une. L’une des nôtres. Une jeune femme dont je savais déjà tout, car je sais toujours tout sur tout le monde, va savoir comment…eh, je ne vais quand même pas te dévoiler mon secret !


Dernière édition par Azzaro Calabrese le Dim 30 Aoû - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 21:39

Azzaro Calabrese - First Admin 45262414




    Laissant le cadavre du poulet sur le sol, je m’en allai tranquillement. Dommage, il ne pourrait même pas me coller une prune pour non-paiement du parking, haha. Eh oui, je n’avais pas besoin de payer…ni de péter la barrière si je voulais sortir. Il me suffisait d’user d’une petite carte expressément destinée à trafiquer la borne censée valider le ticket préalablement payé, tout simplement. Encore une belle invention de ma part ça. D’ailleurs, une fois dehors, je sortis le fameux boitier cité plus haut et interrompis l’émission des ondes. Une fois de plus, je passais inaperçu aux yeux de tout le monde, et ce grâce à mes petites gadgets dignes de James Bond.

    Je pris la route et me dirigeai vers le pont reliant le centre ville à Miami Beach. Le trajet me demanda une bonne demi-heure, dans la mesure où des bouchons envahissaient les routes et m’empêchaient d’avancer plus vite. Je serais bien monté sur le trottoir, m’enfin même là-dessus, ça bouchonnait. Alors j’attendais, accoudé au rebord de ma portière, tenant distraitement le volant…

      « Sheila, les bouchons s’étendent sur combien de kilomètres ? Tu te demande certainement qui est Sheila, pas vrai ? Rien de bien important, un simple programme informatique censé rendre ma voiture plus intelligente. Eh oui, on est en 2025, et plus à l’âge de pierre.
      Sur deux kilomètres et demi, monsieur.
      La raison ?
      Un accident sur la 18e bloque tout le trafic routier et naval. Un véhicule semble s’être coincé dans le pont levant.
      Décidément…Je soupirai. On ne devrait pas refiler des permis de conduire à des crétins pareils. »


    Alors je m’emmerdais sur deux kilomètres et demi. Ne trouvant rien d’autre à faire, je me contentais de fixer des pingouins en jaune fluo, occupés à courir de tous les côtés et à exécuter de grands signes de façon à maintenir le trafic sur une seule voie. Heureusement, mon tour arriva bientôt, et une fois ce petit contretemps de passé, je réussis à atteindre le Venezia sans autre anicroche. Malgré tout ce merdier, j’arrivai tout de même avec un quart d’heure d’avance, le temps de me rendre présentable, et surtout, de fumer une clope.

    J’arrangeai d’abord ma coiffure, même si vu sa simplicité, je n’avais pas grand-chose à faire. Je m’explique. Histoire de ne pas m’encombrer de mèches rebelles relativement chiantes, je plaquai ma chevelure sur mon crâne, ceci à l’aide d’un gel extra-fort agrémenté d’un effet mouillé particulièrement esthétique. Suite à ça, je réglais ma cravate, rouge écarlate ce jour là, même si j’en portais des noires le plus souvent, et sortis de la voiture. Je pris la peine d’épousseter un peu mon pantalon aux plis marqués, puis mon costume sur lequel on ne pouvait discerner la moindre saleté, vu sa couleur noir corbeau. Un petit lifting des pétales de la rose placée dans la petite poche droite de mon veston, un nettoyage rapide de mes lunettes de soleil, et me voila prêt. Alors je m’adossai à ma Ferrari et sortis une clope, attendant ma nouvelle « employée ».

    Elle arriva ponctuellement, et attira immédiatement mon regard sur elle. Appelle ça comme tu veux, mais personnellement, je nommerais ça le magnétisme féminin. Bordel de merde, mon harem de mafieuses atteindrait bientôt des sommets niveau qualité, vu le canon auquel j’allais à voir à faire. Elle m’éblouit au point de me forcer à baisser mes lunettes afin de pouvoir l’observer de plus près, sans perdre ma mâchoire inférieure si possible. Franchement, j’aurais bien aimé en avoir une comme ça en taule, je me serais moins ennuyé, y’a aucun doute possible là-dessus.

    En plus d’appartenir à la classe des femmes magnifiques, elle en avait dans le ventre. Pourquoi ? Eh bien, elle passa devant moi sans même me remarquer. Ou plutôt, elle passa devant et fit exprès de ne pas me remarquer. Cela dessina un petit sourire à la fois pervers et amusé sur mes lèvres. Amusé car je pressentais le caractère de la donzelle ; pervers car…je pouvais apprécier toutes ses formes, haha.

      « Suis-je tellement discret, mademoiselle ?


    Elle s’arrêta enfin et tourna légèrement la tête.

      Oh…je ne vous avais pas vu, excusez-moi…Dit-elle d’un ton faussement angélique.
      Tant mieux, cela prouve ma capacité à passer inaperçu. J’haussai un sourcil et souris à nouveau. Vous êtes ponctuelle…Je m’approchai d’elle et lui pris la main, avant d’y déposer un léger baiser. Enchanté de vous rencontrer, mademoiselle Di Calvetti. Je m’imaginais votre beauté, lorsque nous avons échangé ces quelques mots visant à organiser notre rencontre…ceci dit, mes songes n’ont pas réussi à imiter votre perfection. Vous êtes magnifique…
      Essaieriez-vous de me séduire, Don ?
      Ne pas tenter serait un crime contre la majesté de ce monde…Je souris. Allons, suivez-moi, ne restons pas aussi longtemps sous ce soleil ardent, votre peau de pêche risquerait de s’offenser… »

    Je lui offris mon bras et la conduisis à l’intérieur du restaurant. Un serveur nous indiqua notre table, positionnée bien à l’écart des « civils », et avec une vue imprenable sur la mer. Je tirai la chaise de miss Di Calvetti et l’invitai à s’asseoir, avant de faire de même. Alors un bref silence s’installa entre nous. L’un de ces silences timides précédant les conversations entre amants…même si là, il s’agissait d’un entretient entre un patron et son employée. M’enfin, tu me connais, quand il s’agit d’une employée, je ne reste pas le patron très longtemps, et me transforme en un Casanova entraîné au commando suicide.

    Un jeune homme chargé de notre table, et uniquement de celle-ci, nous apporta un plateau de canapés accompagné d’un verre d’un vin italien très léger, histoire de bien introduire le repas. Je laissai Eileen se servir la première, en grand galant, et saisis un toast au saumon lorsque ce fut mon tour.

    « Comme vous vous en doutez sûrement, je suis déjà au courant d’un bon nombre de choses à votre sujet.
    Par exemple ? Demanda-t-elle en croquant un canapé au caviar.
    Eh bien…Vous êtes la fille d’une mafieuse russe et d’un italien. Votre mère a été tuée, et votre père…je dois avouer ne pas savoir grand-chose sur lui, mise à part sa situation délicate. Tout le cartel de Cosa Nostra veut sa peau en raison de sa trahison. Quand je parle de trahison, je parle de sa relation avec votre mère…Evidemment, ce problème, si j’emploie les termes de la Coupole, a été réglé, mais il reste vous...Aujourd’hui, vous cherchez à rejoindre l’organisation au sein de laquelle vous avez fait vos preuves. Bien sur, depuis votre séjour en prison, vous vous tenez quelque peu à carreau, mais quand on a le crime dans le sang, on ne peut s’en défaire, pas vrai ?
    Vous êtes bien placé pour le savoir, je suppose.
    Tout à fait. Seulement moi, je suis italien pure-souche, et ma place au sein de Cosa Nostra n’est pas sujette à controverse. Mais vous…Vous souhaitez intégrer mon organisation, ou plutôt réintégrer mon organisation. Seulement, saurez-vous me persuader de passer outre l’une de nos règles ? A contrario de mes collègues, je suis très sélectif, mademoiselle…et vous devez savoir une chose. Je laissai passer un silence et bu une gorgée de vin. Si je ne vous accepte pas, je serais obligé de vous tuer. Or, je n’en ai pas la moindre envie…alors, surprenez-moi. »

    On nous remit les cartes de la maison, et lorsque nous eûmes choisi nos plats, sans oublier le vin censé les accompagner, nous pûmes discuter tranquillement. Fidèle à moi-même, j’allumai une clope –vive les cigarettes non-cancérigènes, hors de prix bien sur, mais fumables sans modération, et tentai d’ignorer le regard de la jeune femme, fixé sur les tatouages de mes phalanges. Si elle les voyait tous…mon dieu, elle s’évanouirait. Je devais bien en avoir sur chaque partie du corps –hormis celle à laquelle tu pense, espèce de pervers, à commencer par le dos.

    Entre les ailes d’ange déchu, le serpent sinueux autour des vertèbres et la vipère étranglant les lettres AO’C –spéciale dédicace au maire, sous les racines de ma chevelure, j’en avais pour mon argent. Du côté de la poitrine, j’arborais deux flingues sous la clavicule droite, nimbés de tous les initiales de mes victimes –et y’en avait un paquet, même si les lettres apparaissaient en petit caractères. Une espèce de morsure vampirique ornait mon flanc gauche, symbolisant la marque de la corruption, et plusieurs dates empilées au niveau de ma hanche droite me rappelaient tous les évènements marquants de ma vie, auxquels correspondait un tatouage en particulier à retrouver sur ma carcasse, même si ça n’avait rien de compliqué. Mon avant bras droit ne laissait pratiquement plus paraître une trace de chair, tant l’encre le couvrait de dessins, dont un Satan et quelques démons remontés des enfers, occupés à tuer des anges. Enfin, le long de mon tibia droit, on pouvait lire Never forget your executioners, make them your victims, soit N’oublie jamais tes bourreaux, fais-en tes victimes. Mon corps est une œuvre d’art à lui-seul…et croyez-moi, j’adore l’art. En tableaux, en musique…et en tatouages.

    « Don…si vous savez tout de moi, et si de toute façon je suis condamnée à me prendre une balle au cas où vous me refuseriez, puis-je en savoir un peu plus sur vous ? Pardonnez ma demande, si vous la trouvez déplacée…
    Ça fait beaucoup de sirépondis-je en soufflant un jet de fumée vers la fenêtre, de façon à ne pas incommoder la demoiselle. M’enfin, si cela peut vous faire plaisir…J’arquai un sourcil et souris. Comment avez-vous appris mon incapacité à refuser quelque chose à une femme ? »


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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 21:54

Azzaro Calabrese - First Admin 49306344



    « Je ne pense pas utile de m’étaler pendant des heures, je risquerais de vous ennuyer.
    D’après la culture populaire, une histoire commence avec un il était une fois…seulement, oserait-on l’accommoder à la sauce mafieuse ? Je soufflai un nouveau jet de fumée. Vous voulez en savoir plus sur moi, alors vous allez en savoir plus. Mais vous devrez me garantir votre silence, car personne ne sait vraiment la vérité sur mon compte. Je suis une sorte de légende dont on ne connaît rien, pas même le nom véritable. Eh oui, en réalité, je ne suis pas un Calabrese de sang, mais un Calabrese de nom. Je suis le fils d’Alvaro et de Dona Ferucci, une famille fidèle à Cosa Nostra depuis des générations. Mon père travaillait au service d’Antonio Calabrese, en guise d’assassin professionnel, très reconnu d’ailleurs. Quant à ma mère…je ne sais pas grand-chose sur elle, si ce n’est sa fidélité à son mari et à sa famille.

    Inutile de tourner autour du pot. L’odeur du sang imbibe mes narines depuis ma naissance, car voyez-vous, je suis né dans le sang de ma mère. Elle venait à peine d’accoucher lorsque des hunters ont débarqué chez nous et l’ont descendue, elle et mon père, d’après les rumeurs. Ma mère est morte, cela ne fait aucun doute, mais mon père…on le dit enfermé au quartier psy de Dead End. Pourtant, il n’a rien de cinglé, j’en suis certain…M’enfin, je ne le connais pas assez pour me permettre des suppositions à son sujet.

    Alors me voila, un gamin sans nom braillant sur le cadavre de sa mère. Heureusement, on me sortit bien vite de ce merdier, et je pouvais largement remercier mon père adoptif, feu Roberto Calabrese, fils d’Antonio Calabrese. Sa femme proposa de me nommer Azzaro, et Roberto fut des plus emballé. Azzaro, comme le parfum, car je suis le parfum de la vie, de l’amour et…de la mort, murmurai-je avec un vilain sourire.

    Je fis connaissance de ma grande sœur, Genova, âgée de quatre ans à cette époque…une vraie peste, celle-là. A force de grandir, je devenais la victime de ses plaisanteries polissonnes, et ne pouvais pas souffler sans subir une nouvelle vacherie bien sentie. J’ignorais si elle me détestait ou si elle m’adorait au point de me haïr, mais en tout cas, j’ai vécu un enfer durant mon enfance. Evidemment, nos parents passaient leur temps à l’engueuler, mais elle en ressortait toujours plus forte, et s’attaquait à moi avec encore plus de vivacité.

    Cela dit, je n’étais pas au bout de mes surprises avec elle. A quatre ans, mon cœur défaillant décida de bousiller notre réveillon de Noël. Alors hop, direction l’hôpital évidemment, et durant tout le temps où je demeurais alité avec une machinerie complète branchée de partout, Genova ne quitta pas mon chevet. Elle pleurait même, je m’en souviens bien…et elle redoubla de larmes lorsque le médecin annonça la triste nouvelle. Il ne me restait plus beaucoup de temps à vivre. Et là, mon cher père intervint. Il prit le médecin à part et le persuada diplomatiquement de trouver une solution, s’il tenait à la vie bien sûr. Alors ce bon praticien fit tout son possible afin de rallonger mon existence, et de me permettre de devenir l’ennemi public numéro un recherché de tous aujourd’hui. Seulement vous connaissez les médecins, ils ne produisent pas de miracles…aussi avait-on conclu un deal avec la Mort. Elle me foutait la paix si je suivais le traitement le plus lourd du monde, et si j’évitais de faire le con avec ma vie.

    Sincèrement, ma santé m’emmerdait. Heureusement, ma grande sœur prenait soin de moi et ne me lâchait pas d’une semelle, de peur d’assister encore une fois à un arrêt cardiaque en live. Même à l’école, elle ne me quittait plus, et se chargeait de rectifier les hyènes riant de mon malheur. L’humanité est foncièrement méchante, aussi n’ai-je plus aucune pitié pour elle. D’ailleurs, si vous voulez un exemple capable d’illustrer mon affirmation, je citerais sans hésiter le légendaire bizutage scolaire. Trop petit, et surtout trop faible, je ne réussissais pas à me défendre, et les plus grands en profitaient largement. Croyez-le bien, j’ai beaucoup pleuré, mais cela semblait plaire à cette plèbe en bas âge, amatrice de violence, de sadisme et de haine renfrognée.

    Et j’ai grandit. Je suis passé au collège, puis au lycée, subissant toujours les mêmes remarques, les mêmes injures, les mêmes pitreries. Cependant je commençais à prendre du caractère, à améliorer mon répondant, à me forger une personnalité. Cela était en partie du à l’éducation de mon père, toujours très clair et direct, dans ses répliques comme dans ses actes. Au lycée, je dirigeai ma propre mafia, rackettant les racketteurs et imposant ma loi. J’étais devenu le bizuteur des bizuteurs, en deux mots. Je ne m’en prenais jamais aux plus faibles, au contraire, je les sortais du merdier. Et qui les mettaient, dans ce merdier ? Une bande de sales gosses dirigés par une petite pétasse, dénommée Elektra Davidoff.

    Comme vous pouvez le voir, les russes empiétaient déjà sur mon territoire à cette époque, et on menait déjà notre petite guerre. Je me souviens d’ailleurs de m’être pris une tarte à la crème en pleine tronche à la cafète, de la part de ladite russe…ça a fini en bagarre générale, et j’en suis ressorti avec une molaire en moins…M’enfin, rien de bien méchant. Des conneries d’ados quoi. Cela dit, Genova m’attendit au tournant, et j’en pris pour mon grade. Même si la miss avait cessé de me casser les pieds, ne voulant pas déranger les « grands hommes en noir » occupés à me glisser vers le contexte mafieux, elle restait ma grande sœur et n’hésitait pas à s’imposer. Et elle n’a toujours pas cessé.

    Vers seize ans, on m’expliqua tout. Je le pris assez bien, car j’étais loin d’être con et avais déjà appris certaines choses de moi-même, sans jamais en parler. Comme mon géni me permettait d’essuyer les années chiantes de l’école à vitesse grand V et sans trop me fatiguer, je pouvais désormais me consacrer à une vie plus…obscure. Aussi pris-je le temps d’apprendre à me servir des armes à feu et à me défendre au corps-à-corps, sans jamais forcer sur ma santé sensible. A mon rythme, je devenais un mafieux talentueux, redoutable, et surtout très intelligent…D’ailleurs, ce géni m’avait valu le surnom de bizarrerie au sein de ladite plèbe scolaire.

    Tout se déroulait à merveille. On vivait d’argent sale, de scotch et de jolies filles, tout ça au rythme des coups de feu et des courses poursuite. Hélas, tout commença à partir en sucette le jour où les flics réussirent à me serrer suite au meurtre d’un abruti incapable de payer ses dettes. Un gros lard bien gras et bien riche…Il saignait les familles les plus démunies avec un plaisir sadique, alors évidemment, on m’envoya lui régler son compte. Je ne suis pas un justicier, loin de là, mais je n’ai pas toujours été comme je suis aujourd’hui. Je ne m’attaque pas aux faibles, de toute façon ils n’ont rien à m’apporter. Seuls les gros riches méritent de subir un traitement digne de ma réputation. Hélas, ce riche-là m’a bien foutu dans la merde. Je me souviens encore des « vous avez le droit de garder le silence » et patati et patata. Bref, j’eus droit aux menottes –ma phobie, à l’interrogatoire durant lequel je n’ai jamais ouvert la bouche, au jugement, et enfin à la taule. J’en pris pour perpète, vous vous en doutez bien, mais il était absolument hors de question de pourrir entre quatre murs, surtout avec des latinos plein les pattes et un gardien véreux par mètre carré.

    J’en ai franchement chié en taule, je l’avoue. On ne passait pas une semaine sans une bagarre, et même si je faisais partie d’un groupe de mafieux particulièrement soudé, je ne parvenais pas à éviter les guérillas contre les autres racailles...voire avec les matons. Un black m’a signé la joue, dis-je en désignant la cicatrice difforme au niveau de ma mâchoire, et mon compagnon de cellule s’est amusé à me peindre une espèce d’étoile sur l’épaule droite. C’était ça ou il me culbutait sur le lit, et j’en avais pas spécialement envie. Sans oublier l’un de ces connards de gardien…ah je ne l’oublierai pas celui-là. Il détestait les italiens, et moi en particulier…alors histoire de me permettre de me souvenir de lui, il m’a ferré la patte comme on ferre un bœuf, expliquai-je en caressant le bord de ma main droite, du côté du pouce. On pouvait lire « Go in hell, fucking italiano ».

    Heureusement, mon calvaire s’acheva bien vite. Deux ans après mon incarcération, des mafieux de notre bord cachèrent des flingues sous des sacs d’engrais encaissés et destinés aux TP. Je ne vous raconte pas la fiesta quand on a sorti tout ce bordel très dangereux avant de menacer les gardiens et de les obliger à nous laisser nous tirer. Presque toute la compagnie mafieuse retrouva sa liberté avant l’intervention des flics, et je peux vous l’assurer, limite si je ne sautais pas de joie à l’idée d’être sorti de ce clapier nauséabond. Dommage, maintenant on ne pourra plus s’éclater comme ça, vu la nouvelle prison…Pouah, ce maire nous fout vraiment dans la merde.

    M’enfin. Les ennuis commençaient seulement…Deux mois après mon évasion, mon père remplaça Antonio sur le trône de Cosa Nostra. Il ne tint même pas deux mois avant de se faire liquider par les russes…ou les hunters, je n’en sais rien, et sérieusement je m’en fiche. Les deux l’ont payé, enfin presque. On lança d’abord une vendetta contre les hunters, et ça a bien réussi. Jack et Laura Hunter, les parents de Darren Hunter, auront largement payé l’addition. Vint le tour des ruskov, mais comme on dit…la vengeance est un plat à manger froid.

    D’abord, il fallait se trouver un nouveau Don. Bah, on n’est pas allé chercher loin…La descendance des Calabrese n’appartenait pas à la gente masculine, alors forcément, il restait moi. Vingt-deux ans, tout frais sorti de taule –d’ailleurs, Genova ne m’avait plus lâché depuis mon retour, trop contente de me revoir, endurcit, fort, intelligent…et tout le toutim. D’office, on me désigna. Et il suffit de faire disparaître tous les documents pénitentiaires afin de me rendre anonyme aux yeux de la justice. Après cette petite formalité, je pris les rênes de la mafia, et décidai de la rendre encore plus puissante, encore plus prestigieuse, encore plus crainte…et encore plus respectée.

    Pour ça, je montai une opération à inscrire dans les annales. Je préparais l’assassinat du maire, Keith Maxwell, un vieux juriste particulièrement casse pieds. Tout était planifié à la minute près, mais j’avais omis un paramètre important…les russes étaient sur le même coup. Alors je ne vous raconte pas le bordel…On se disputa la charogne du maire, liquidé des deux côtés, avant de nous taper sur la gueule. Là où ça frita le plus, ce fut entre la caïd bouffeuse de borchtch et moi-même. Cette pétasse me tira dessus à plusieurs reprises, jusqu’à défoncer l’une des poutrelles de la salle polyvalente où on se trouvait. La balle éclata et me saigna à blanc, me laissant la magnifique cicatrice connue de tous…Grommelai-je en montrant la plaie suturée au niveau de mon œil droit. Heureusement, je lui laissai un petit cadeau en retour…une balle dans l’épaule, bien comme il faut, en plein milieu des articulations.

    La suite, vous la connaissez. Cette enflure d’O’connor s’est greffé une réputation de justicier sur mon dos et celui de la russe. A force de l’entendre répéter des âneries, le peuple le hissa jusqu’aux rênes du canasson nommé Mairie, et depuis ce jour, ce pauvre idiot tente de me faire tomber. Il n’a jamais réussit, et à chacun de mes crimes, je ne manque pas de me rire de lui…Je me souviendrai toujours de son discours suite à mon évasion, lorsqu’il disait « Le maire ne sait pas tenir ces fauves en cage. Il faut prendre des mesures immédiates et radicales. Soit les enfermer une bonne fois pour toute, soit les abattre. » M’a-t-il capturé ? M’a-t-il abattu ? Non. Et il a dit ça il y a quatre ans. Finalement, Maxwell et lui sont au même niveau. »


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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 22:09

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    Je bus une gorgée de vin, avec finesse et classe, avant de reprendre.

      « Satisfaite ? Vous êtes la première personne à en connaître autant sur moi, outre mon entourage, bien entendu.
      J’imaginais votre vie bien remplie, mais pas à ce point-là. Je suis impressionnée…
      Mais qui ne le serait pas ? Je souris. Cependant, je ne suis pas censé vous impressionner à cet instant. Je vous réserve ce droit…comme je vous l’ai dit, surprenez-moi. »


    Le serveur de tout à l’heure arriva avec un seau à vin bourré de glaçons. Le plus professionnellement du monde, il me présenta la bouteille et demanda.

      « Monsieur souhaite-t-il goûter le vin ?
      Bien entendu mon cher…


    Il m’en versa un fond dans un verre d’œnologue et me laissa apprécier. Je validai la commande, mais ne laissai pas partir le jeune homme.

      Voyons, madame doit également donner son avis, nous ne sommes pas des machistes…
      Tout à fait, monsieur. Répondit le serveur en baissant la tête, signe d’acceptation.


    Il procéda au même rituel avec Eileen, et se retira lorsqu’elle eut, elle aussi, validé la commande. Quelques minutes plus tard, il revint avec nos plats et nous servit aimablement. La noblesse du repas sembla époustoufler mon invitée, sans doute peu habituée au grand luxe, mais alors au grand luxe de chez grand luxe.

      Eh bien, vous en faites une tête, haha ! Dis-je en riant.
      Je ne suis pas vraiment…habituée. Rétorqua-t-elle, les joues légèrement rosies.
      N’ayez aucune crainte, nous sommes entre nous…Repris-je en glissant un petit clin d’œil. Bien, faites-moi donc part de votre argumentation… »

    Durant tout le repas, la jeune femme s’arma d’arguments plus ou moins bétons et tenta de me convaincre. En réalité, je me foutais un peu de son argumentation…j’examinais plutôt son comportement. Elle gardait son sang froid, même si elle semblait avoir constaté mon indifférence. Ses yeux brillaient d’une détermination flamboyante, et son air stoïque ne m’implorait en rien. Je la devinais déjà…femme forte, franche, directe, courageuse. Je ne vous le cacherais pas, je m’en doutais un peu. En effet, afin de ne pas prendre de décisions à la légère, j’avais longuement étudié son dossier en compagnie de mon grand père. On passa plusieurs coups de fils aux autres grands caïds de Cosa Nostra, recueillant les avis aux quatre coins du monde, et partout la même conclusion ressortait. La valeur du sang ne compte plus vraiment de nos jours, sauf au sein du Cartel même. Nous devons survivre, nous devons grandir…Si le métissage ne pousse pas les portes de l’abus, et si la personne se montre digne de rejoindre nos rangs, alors, que sa volonté soit faite.

      « Très bien, très bien, arrêtez-vous là. Dis-je calmement en glissant ma serviette sur mes lèvres. Cela suffira. Je vous prends à l’essai, à une seule condition…
      Laquelle ?
      Pour tous les autres mafieux, vous êtes née de père et de mère italiens. Vous êtes une sang-pur, sauf aux yeux des Calabrese. Me suis-je bien fait comprendre ?
      Bien sûr, Don…Je ne dirai rien.
      Parfait. »

    Je m’adossai un instant à ma chaise et fixai la jeune femme en souriant. D’un seul geste, je retirai l’une de mes bagues, un anneau d’or incrusté des mots Fedeltà per siempre, et le glissai sur la nappe jusqu’à la main d’Eileen.

    Prenez-le, je vous l’offre…Et tâchez de ne jamais le perdre, car il vous unit à mon cœur…et à mon honneur. Ajoutai-je en posant une main sur ma poitrine, signe de mon respect envers Cosa Nostra. Fedeltà per siempre, signorina. Non lo dimenticate.* »


    *Fidélité pour toujours, mademoiselle. Ne l’oubliez pas.



« Je suis incapable de dire non à une femme, aussi n’ai-je pas dis non à la vie.

Mon nom est Azzaro Calabrese, et je suis votre pire cauchemar.
»
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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 22:43

▬ FAIS-VOIR TA QUINCAILLERIE.

    ARMES A FEU :
    Azzaro Calabrese - First Admin Flingue
    BERETTA 98FS DELUXE SILVER
    17 coups maximum pour un calibre 9x21 IMI.
    Ce pistolet au canon soigneusement sculpté appartenait à mon père biologique. Un motif supplémentaire vint s’y ajouter ; il s’agit d’une phrase latine traduisant l’expression : « Il n’y a jamais de fumée sans feu ». Elle souligne mon idée de vengeance contre les Hunter, la famille à l’origine du meurtre de ma mère et de l'incarcération de mon père. Il m’arrive de laisser cette arme dans un coffret hors de prix caché dans ma chambre.
    Azzaro Calabrese - First Admin Flingue3
    BERETTA 92 BILLENNIUM
    17 coups maximum pour un calibre 9mm.
    Mon arme fétiche. Il s’agit d’un cadeau de Genova, offert le jour de mon ascension au sein de la Mafia. J’y ai apporté une touche personnelle en faisant sculpter mon nom mêlé à un cortège de démons farceurs. Je ne sors jamais sans ce flingue, grâce à lui j’ai évité bien des ennuis !

    Azzaro Calabrese - First Admin Flingue2
    MAGNUM DESERT EAGLE XIX
    17 coups maximum pour un calibre 9x21 IMI.
    Une arme sans laquelle je ne sors jamais. Sur toute la longueur de son canon on lit: « CALL 666, FIND ME, AND I WILL KILL YOU ELEKTRA » en lettre calligraphiées. Cette phrase est sans doute parfaitement appropriée à mon cas. J’ai acheté ce flingue suite à ma petite...altercation avec Elektra, et seule elle aura peut être un jour la chance de se retrouver en face-à-face avec…Même si je n'hésite pas à liquider d'autres gars en attendant, histoire de m'entraîner.




    ARMES BLANCHES :
    Azzaro Calabrese - First Admin Poignard
    POIGNARD HERBETZ
    Un petit cadeau de mon père adoptif. Je ne le quitte plus depuis mes…vingt ans. Je la garde bien cachée sous mon veston, et l'utilise en cas d'urgence. Les couteaux, c'est franchement pas mon truc.
    Azzaro Calabrese - First Admin Fffe
    RAPTOR SHURIKENS
    Ces deux couteaux à trois lames repliables me sont très utiles. Il me faut parfois me montrer discret, et le meurtre au flingue même munit d’un silencieux est peu recommandable dans ce genre de situation. Par habitude, je lance toujours une pièce dans la poitrine et l’autre dans la tête. Ces armes m’ont étés offertes par mon grand-père, Antonio Calabrese.





    VEHICULE :
    Azzaro Calabrese - First Admin Ferrarig
    FERRARI F430 SCUDERIA
    Accordée à mon costar, ma voiture est noire et blanche. En réalité, seules quelques pièces sont colorées de blanc en raison de leur nature chromée. Tout le reste est noir, cela dans le but de rester sobre, et surtout, de conserver une précieuse discrétion. D’aspect général, la Ferrari a gardé son charme de série. J’y ai simplement fait rajouter un spoiler de type « Shark », des jantes en hélices agressives, un pot d’échappement « Rocket », des portières en ailes de papillon, un capot pourvu de deux fentes parallèles au milieu, légèrement évasée, des bouteilles de protoxyde d’azote etc. Sans oublier quelques dispositifs électroniques des plus ingénieux. Ma voiture est presqu’entièrement contrôlée électroniquement : sur mes clés se trouve un dispositif me permettant d’enclencher le pilotage automatique à distance, d’ouvrir et de verrouiller les portières, de bloquer le véhicule tout entier…Bref, la grande classe. Il ne faut surtout pas omettre la légendaire reconnaissance vocale, dont le capteur se trouve caché dans la carrosserie juste sous la vitre de la portière avant, côté conducteur. De plus, la totalité du système de mon véhicule est dirigé par une entité électronique, appelée Sheila. Elle gère le pilotage automatique, la direction assistée, le GPS...bref, tout. Je dispose du même type d'engin sur mon yacht, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: Azzaro Calabrese - First Admin   Azzaro Calabrese - First Admin I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 22:47

▬ T’ES QUI EXACTEMENT ?

    PSEUDO : Lily, ça ira XD
    AGE : 17 ans et toutes mes dents =D
    TU PENSE QUOI DU FORUM & DE SON DESIGN : A vous de me le dire les amis XD
    COMMENT TU NOUS AS CONNUS : Ben…je suis un tout petit peu la fondatrice du forum, m’enfin c’pas grave XD
    SERIEUX, TU COMPTE PARTICIPER : Non non, je vais laisser mon forum mourir…Mais quelle question, évidemment que je vais participer Rolling Eyes
    OK, ALORS BALANCE LE CODE :
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    ET LE NOM DU GARS/DE LA NANA SUR TON AVATAR : Le beau, le sublime, le magnifique…Jonathan Rhys Meyers *o*
    TEXTE A METTRE SOUS TON AVATAR : Déjà fait XD
    T’AS ENCORE UN TRUC A DIRE : Inscrivez-vous les petits =DDDDD
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